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Fables et poèmes de l'Academia :

La Forêt des Abraknydes, contée par Sensei:

 

Forêt tantôt obscure, tantôt lumineuse,

A son orée, en son sein, on aime s'égarer,

Venez parcourir son ombrage ignoré,

Et découvrir toutes ces merveilles fabuleuses !

 

Du Prespic en passant par l'abraknyde sombre,

Votre bonheur se trouve dans la solitude,

De l'xp vous gagnerez, pas d'inquiétude,

Vos quelques combats se dérouleront sans encombre !

 

Oh ! que ne puis-je, ici, restez ma vie entière,

Heureux, loin des sasa ! Au bruit de ces champas,

Sur un tapis de mousse, sur l'herbe printanière,

Qu'ignoré je sommeille à l'ombre des abras !

 

Loin d'Astrub et de sa tumultuosité,

Cet espace vous paraîtra combien tranquille,

Car ici, vous trouverez du drop facile,

En cette zone abandonnée des aventuriers !

 

Forêt, tu me plait, tu as tout à m'offrir,

De la vaillance il te faut pour en ressortir,

Des abraknes, il te faudra parfois occire,

Mais faites attention de ne pas mourir !

Le Sanctuaire des Dragoeufs :

Contrée reculée, aux rivages arborés,
Siège mère dragon, argousin des temps anciens.
Pleine de secrets et de mystères bien gardés,
Face au choix cornélien : retourner d'où l'on vient.

Descendez dans les ténèbres pour terrasser la bête,
Vous deviendrez célèbre au terme de votre quête.
D'une main vive et agile, l'oeuf écarlate vous dérobez,
D'une richesse si délicate, vous vous êtes emparé.

Sanctuaire profané, aux gardiens échauffés,
À la surface, vous courrez, pour vous échapper.
À grandes enjambées, vous voilà évadé,
Ainsi, vous ne finissez point décapité.

Un succès triomphal, vous attend désormais,
De retour à Bonta, vous êtes acclamé.
Car du Crocabulia vous avez triomphé,
L'Oeuf philosophal, votre trophée à jamais.

À la taverne du Ferayeur, prenez peur !
Alcoolisé par la fête, vous perdez la tête,
Victime d'un larcin, votre oeuf ne vaut plus rien.
Remplacé par un malin, Vulbis part au loin,
Idée dans la tempête, vous jeter de la crête.
Ecrasé, votre corps meurt, venue était l'heure.

Le Phénix trahi :

 

Riche de ses innombrables plumes enflammées,

Le phénix volait vers un avenir argenté.

En vole, il croisa une créature sans beauté,

Qu'il approche naïvement, sans de rien se douter.

 

La vilaine bête, de plumes, était dépourvue,

Des poils recouvraient son pauvre corps distordu.

Mais ses grands yeux semblaient remercier sa venue.

Au phénix, le Koalah se dit être perdu.

 

D'une bonté sans faille, le phénix lui répondit :

Grimpe sur mon dos et volons ensemble, pardi !

Et dans les cieux, graçieux, le phénix s'envola.

Fasciné par ses plumes, Koalah s'agrippa,

 

D'une poigne, les rémiges du phénix, il arracha.

Supprimant sa portance, dans le vide, il chuta,

Phénix appauvri et Koalah enrichi,

Sur le sol, s'écrasèrent les nouveaux ennemis.

 

Inertes, les corps des deux créatures reposaient,

Mais des cendres du phénix, un bel œuf naissait.

Et que du Koalah, la chair disparaissait.

Brisant sa coquille, Phénix des ailes battait.

 

Aux cupides, phénix peut de nouveau pardonner,

Mais jamais, sa confiance ne pourrait accorder.

De cette leçon apprise, celle de la vigilance,

Il repris son chemin avec plus de méfiance.

 

Le bel oiseau porte le nom d'Academia,

Et ses plumes, avaient toutes fini de repousser,

Dans le ciel étoilé, il retourna voler

Et d'un ton clair, aux koalas, il s'écria :

 

"Jamais plus, mes rémiges vous ne pourrez voler,

Prenez garde à mon courroux ou vous tomberez,

Comme votre confrère, en contrebas, écrasé,

Et je renaitrais tant que vous me trahirez !"

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